
Fleur
de roucouyer

Fleur
du cacao-rivière

Fleurs
de frangipanier

Fleur
d'un des nombreux balisiers du
Sentier du Rorota

Fleur
de balisier (famille des héliconiacées)
du
bagne des Annamites
où ils me semblent particulièrement grands

Une
autre héliconiacée, du coté de St
Laurent

Baies
de mélastomatacées sur la "montagne des singes",
vers Kourou

Savane
de Macouria

Pompons
roses du Jardin Botanique de Cayenne

L'écouvillon,
que, dans l'intimité, j'appelle le "lave-biberon"
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Les
espèces végétales, en Guyane, épuisent
tous les superlatifs.
Il m'arrive souvent de les trouver plus passionnantes que les humains,
alors qu'elles manifestent les mêmes travers: désir effréné
de nouveaux territoires, guerres ou alliance entre les espèces,
mensonge, assassinat... Les végétaux sont capables du plus
grand machiavélisme, pour la plus grande joie de ceux qui les étudient.
Les
étudier? En Guyane, rien de plus facile, les végétaux
sont partout.
Les identifier, par contre, n'est pas chose aisée.
J'ai l'impression d'apprendre une langue étrangère à
la grammaire complexe et aux exceptions nombreuses. |

Le
mahot-cigare: un étui d'une quinzaine de cm de
long où les graines sont disposées de haut en bas autour
d'une membrane centrale. Lorsqu'elles sont à maturité, le
"couvercle" s'ouvre et les laisse tomber au sol. Les graines
sont très convoitées par les habitants de la forêt.
La concurrence des singes semblerait particulièrement redoutable.

Une
graine de liane (environ 15 cm de long) de face et de
dos. Les graines sont disposées à l'intérieur
de cette cosse à la façon de gros haricots.


Une
graine de liane des alentours de St Laurent du Maroni.
Environ 5 cm de diamètre.

Une
cosse de wapa: elle s'enroule sous l'effet du soleil
et se déroule peu à peu à la tombée de la
nuit (ou sous la pluie).

Le
canari-macaque, qui protège ses graines au gout raffiné
dans un écrin végétal. Comme pour le mahot-cigare,
le "couvercle" se détache lorsque les graines sont à
maturité et "l'écrin" livre ses graines.


La
cabosse du cacao-rivière
(endémique des Guyanes) qui pousse... le long des cours
d'eau, bien sur!

Minuscules ou géantes, les fougères se plaisent en Guyane.

Dans
le jardin de Muriel, un roucouyer. Son fruit, le roucou
protége la peau contre les piqûres d'insectes.

Les
feuilles d'un jeune roucouyer.
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Canne-congo
Le jardin botanique de
Cayenne, les panneaux sur certains sentiers sont une aide bienvenue
pour l'identification des arbres. Enfin, de quelques uns, il sont si
nombreux! Si vous pouvez m'aider, n'hésitez
pas à m'écrire.
En
Guyane, les branches des arbres sont des balcons où des plantes
se prélassent en vivant de l'air du temps (ou presque). On les
appelle des épiphytes. Selon les espèces,
elles peuvent faire quelques millimètres... ou atteindre plusieurs
mètres de haut!

Une
épiphyte digne de ce nom se doit de rester sagement sur son appui (généralement,
une branche d'arbre mais pas toujours!).
Parfois, les choses se compliquent et l'hébergeur entraîne
l'hébergée avec lui...

En
tombant, l'arbre a délogé cette épiphyte
de taille moyenne.
Comparez avec la silhouette à l'arrière-plan
pour avoir une idée de la taille de la plante.
Voici l'un des réels "dangers" de la forêt: la
chute d'une branche ou d'une épiphyte, ou, pire, un arbre (s'il
s'agit d'un grand arbre, un chablis
naîtra de cette chute)! Heureusement, il semblerait que
les arbres et autres végétaux attendent qu'il n'y ait
personne pour tomber.
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