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Né
en 1894 d'un père artiste-peintre, Francis
Lagrange montre très vite des dispositions pour la peinture
et un don certain quant à la reproduction d'ouvrages les plus divers. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin et le train de vie de Francis attire les soupçons. En 1931, il est condamné à 10 ans de bagne en Guyane pour ses activités certes d'un haut niveau artistique (lui seul, dit-on, sait reconnaitre les faux qu'il produit) mais pas vraiment légales. 1938: une évasion manquée le conduit quelques mois à l'île du Diable. Il améliore son ordinaire en décorant les chambres des surveillants. De retour sur Royale, il réalise une fresque dans la chapelle de l'île (la restauration de cette chapelle, entamée dans les années 80 était toujours en cours début 2003).
Il peint également de nombreuses scènes sur la vie quotidienne
des transportés. 1946: Lagrange est libéré. Pas pour longtemps: une mésaventure le conduit pour 3 ans dans les prisons hollandaises du Surinam.
Peintre génial, coureur de jupons, la bohème chevillée au corps, Francis Lagrange mena une existence rocambolesque qui ne mérite pas de tomber dans l'oubli. Si vous voulez rester un peu plus longtemps en compagnie de ce personnage hors du commun, visitez la page que Guyane-info lui consacre. |
La vie au bagne vue par Francis Lagrange, peintre, faussaire et bagnard
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Autoportrait
de D'autres
bagnards ont laissé derrière eux des peintures, témoignages
anonymes, leur signature étant le plus souvent illisible.
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