Relâcher d'un anaconda - juin 2004

Cet anaconda s'était offert une petite virée dans Cayenne avant que les pompiers n'interrompent sa balade.

Après 48 heures en observation, le serpent est "transféré" dans sa "touque de voyage", dans laquelle il sera moins à même de stresser. Pas vraiment convaincu que nous agissons pour son bien, le "petit jeune" (qui fait tout de même deux bons mètres cinquante!) n'est que moyennement coopératif. Un peu plus tard, lors du relâcher, nous avons le "problème" inverse: il ne veut plus sortir de la touque!

e relâcher de l'anaconda

Après de mémorables glissades sur la berge pentue et boueuse de la crique, j'ai renoncé à m'approcher davantage (et mon 35mm a fait ce qu'il a pu, le pauvre!)
Quelle frustration que de ne pouvoir partager avec vous la beauté fascinante de ce serpent retrouvant son milieu naturel: la brillance des motifs de sa peau, la souplesse du corps, son agilité gracieuse et cette force colossale que l'on perçoit instinctivement.
Bien davantage que sa beauté, son caractère pacifiste m'a impressionné.
Pas agressif pour un sou, l'anaconda n'attaque qu'en dernier recours (ou pour se nourrir car c'est un carnivore).
En colère, il devient un adversaire redoutable d'une rapidité foudroyante mais c'est bien fait, fallait pas l'embêter.

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